L’apocalypse arrive en force sur nos consoles de salon avec Darksiders. THQ et Vigil Games nous plonge de plein pied dans un chaos sans nom dont le seul espoir semble être un des quatre cavaliers de la genèse biblique. Surfant sur la vague des beat’em all inaugurée par Devil May Cry et God of War, Darksiders se permet même de leur tenir tête et d’inaugurer des facettes encore jamais employées dans ce genre de production ébouriffante.
Les 3 royaumes.Le lien d’équilibre entre les 3 mondes est rompu. Entre l’enfer, le paradis et la terre des hommes rien ne va plus. Appeler par erreur par les seaux sacrés « Guerre » se retrouve bien malgré lui embarqué dans une sombre conspiration céleste. L’équilibre des pouvoir à été bafoué et en 100 années de batailles titanesque sur terre, le monde que nous connaissons n’est plus que ruine et destruction. Guerre par en croisade afin de rétablir la déchéance qu’il aurait soi-disant provoquée. La terre n’est plus que cendre, les démons contrôles les moindres recoins des cités des hommes, jadis remplie de vie. Notre « victime » va faire le ménage !
Un concept bien rodé.Guerre reprend du service, privé de tous ses pouvoirs initiaux. Au début, vous n’avez que votre bonne vieille épée comme seule arme d’infortune. Notre anti-héros peut aussi se servir de ses poings pour se battre. Les combats s’enchaînent dans un déluge de sang et d’exécutions sommaires qui vous demande d’appuyer au bon moment sur une touche précise, afin de tuer vos ennemis. Décapitation, tranchage en deux parties, explosion de membres ; Guerre ne fait pas dans la dentelle. Bien que de carrure plutôt lourdingue, notre anti-héros se bouge avec une aisance de ballerine d’opéra. Guerre dispose d’un panel de mouvement impressionnant : double saut, soulever des véhicules, nager, bondir de mur en mur, escalader, planer et même monter un cheval infernal de robe noire, venu directement de l’enfer ! Tout en puissance notre cavalier peut aussi améliorer ses compétences via l’achat de nouveaux artefacts et items précieux, augmentant au passage ses capacités de frappes. Mais pour y parvenir il vous faudra échanger des âmes perdues à un vieux démon des temps anciens, qui faut l’avouer, a le sens du commerce. Notre vendeur fera des apparitions opportunes à des endroits clés du jeu. Cette vieille fripouille permet également de modifier vos armes et d’acquérir des sortilèges. Les monstres qui peuplent l’aventure sont de tous les types. Autant le menu frottin pullule et se liquide aisément, autant les boss vont vous faire baver ! Ces derniers d’ailleurs sont de taille pharaonique ! Certains prennent tout l’écran ! Autant dire qu’une customisation intelligente de Guerre s’impose pour parvenir à la fin du jeu.
Apocalypse polygonaleCôté design les connaisseurs auront très certainement reconnu la patte artistique de Joe Madureira à qui l’on doit pas mal de Comics comme X-Men. Guerre est charismatique et son look de chevalier féodal le rend incontournable ! Les étranges rencontres que Guerre va faire au cour de son absolution sont eux aussi particulièrement intéressant physiquement, certain son immonde au possible. L’architecture des environnements est plutôt bonne malgré des passage qui font figure angulaire dans le paysage sombre de Darksiders. Autant certain niveau sont magnifiques, autant d’autres sont complètements dépassés techniquement. Cependant l’ensemble colle parfaitement à l’ambiance du titre et s’est là le plus important. Les effets spéciaux sont extrêmement bien rendus, le feu, l’eau, les ombrages. Rien à redire, tout ceci roule parfaitement. L’animation et excellent tout bouge comme dans une chorégraphie de film de Kung-fu Honkongais ! Rythmé et efficace ! Cependant de léger ralentissements peuvent se faire ressentir par moment du à des problème de frame rate. Espérons qu’un patch vienne corrigé le tir.
The legend of WarQualifier Darksiders de nouveau jeu d’action est péjoratif, car il est bien plus que cela. On sent tout de suite que les développeurs sont des joueurs. Les références aux ténors vidéo-ludiques sont nombreuses, mélangeant les trouvailles du passé dans un mégamix atomique de bonnes idées. Ne soyer pas perdu devant le côté RPG-Action de se titre fantastique. Venir à bout de cette bombe vous demandera tout de même 25 heures de jeu.
Darksiders s’est un concentré d’action, que l’on attendait pas au contour ! Un soft plaisant, agréable à jouer au scénario original. Une réussite, qui met Darksiders sur les rangs des meilleurs titres de 2010. A posséder, du moment que vous avez plus de 18 ans !
