Graphiquement toujours aussi sommaire, le nouveau Theatrythm ressemble à s'y méprendre au premier opus, mais sans aucun doute, le charme continue d'opérer. Les gens n'ayant pas apprécié l’esthétique singulière du premier opus, n'aimeront tout simplement pas celle de celui-ci non plus, les autres quant à eux s'en régaleront sûrement. De nouveaux stages avec des arrières plans différents tirés de lieux cultes sont présents, de nouveaux personnages mythiques font leurs apparitions et pour finir de nouveaux affreux viennent se mettre en travers de notre route pour se faire botter l'arrière train à coup de stylet. Comme vous pouvez le constater, pleins de petites choses sont donc présentes, en plus des nouveaux effets visuels pour les différentes compétences. Tout cela contribue activement à renouveler, de façon subtile, l'aspect artistique du titre de Square-Enix. Nous avons oublié de le mentionner, mais de nouvelles invocations font également leurs apparitions. Au niveau de la jouabilité on reste en terrain connu et dans les grandes lignes ce Curtain Call se joue comme le premier opus : utiliser le stylet et tapoter son écran en rythme avec la musique, reste le cœur du jeu !

La sauce reprend facilement et l'aspect Rpg peut rendre facilement accro. En plus des désormais classiques et intenses BMS (Battle Music Stage), des ondulantes FMS (Field Music Stage) et des fourbes EMS (Event Music Stage) le jeu se voit doté d'un nouveau mode, dénommé « Quest Melody ». Cette nouveauté, propose de parcourir des mini cartes du monde typé Rpg et ressemblant fortement à ce qu'il se fait dans « Mii En Péril » sur 3DS. Il est donc possible d'avancer case par case et plusieurs chemins peuvent être empruntés. A chaque case correspond une « mission » et arriver au bout de la route signifie forcément un affrontement contre un Boss. Les différentes mini cartes proposent des check-point, qui en cas de game-over sont salutaires; car oui, il faut dans ce mode, garder sa petite équipe en vie, sous peine de perdre un bout de sa progression. Le système d'évolution des personnages, qui était par simple montées en niveau lors de l'épisode précédent est ici un peu remodelé. Il est maintenant possible, grâce à des cartes que l'on récupère, d'influencer sur les stats de nos personnages, ce qui est vraiment sympathique. Il faut savoir que selon la rareté d'une carte, le pourcentage de réussite d'une opération pour augmenter les stats de vos personnages préférés peut varier, car oui il n'est pas à 100% sûr que l'augmentation de stats va avoir lieux, ce qui pousse les gens à partir à la recherche des diverses cartes que propose le jeu. Bien évidemment, attribuer une carte provenant de l'univers de Final Fantasy VIII aura plus de chance de fonctionner sur le personnage Squall que sur Cloud, qui lui provient du jeu Final Fantasy VII, ce qui est, il faut l'avouer, bien pensé. Sachez qu'il est rapidement possible d'avoir accès, aux plus de 200 musiques que contient le jeu et qu'un mode versus en ligne et en local a été ajouté pour finir de rendre le titre encore plus attrayant aux yeux des possesseurs du premier épisode.

Nous aimerions vous parler plus en profondeur de Theatrhythm Final Fantasy : Curtain Call, qui s'annonce être un jeu prenant et d'une grande richesse, mais le peu d'heures de jeux à notre actif, nous empêchant d'en dire plus, nous allons nous arrêter par ici. Tout ce qui est très important a cependant été dit et un futur test sera sûrement présent, dans nos colonnes, pour vous guider au mieux, une fois que le jeu sera disponible en Europe.