Après une adaptation réussie de « Blood Bowl » et un STR sympathique mais décevant dans le monde de Westeros, Cyanide finalise un RPG « Game of Thrones » qui sera disponible le 15 mai prochain. Voici sept bonnes raisons de se réjouir de cette sortie, pleine de promesses :

1) La fidélité de Cyanide

À la surprise de tous, le studio de développement Cyanide avait réussi à décrocher la licence Games Workshop pour « Blood Bowl », après avoir prouvé sa détermination. Du lourd pour un studio alors peu connu et français. Il s’en était très bien sorti, avec un jeu qui avait fait le plaisir des fans du jeu de figurines, très respectueux de l’univers proposé et de son background. C’est ce genre de respect que les fans du Trône de Fer attendent du RPG qui en sera inspiré. Et c’est avec autant de conviction que Cyanide a obtenu la licence de l’univers du Trône de Fer, des années avant HBO.

 2) Un jeu approuvé par l’auteur

À l’annonce d’un RPG dans le monde de Westeros, le plus fébriles des fans se sont imaginé créer de toute pièce un héros, choisir de quelle prestigieuse famille il faisait partie et parcourir librement le Conflans pour croiser le fer avec des Joyeux Compaings. Mais Cyanide a calmé tout le monde en précisant rapidement que « Game of Thrones » ne serait pas bacassable. Mes rêves de jouer un Bolton se sont alors évaporés. Mais le studio a justifié son choix de RPG plus linéaire par la mise en place d’un scénario profond et complexe. Mieux encore : Georges Martin a participé à l’élaboration de celui-ci.

Comme dans les romans, les chapitres consacrés à chacun des deux personnages jouables seront entremêlés. L’apport de l’auteur promet certainement quelques scoops pour les fans, comme ce fut le cas pour le jeu inspiré de la série « Lost », qui avait le mérite de faire découvrir aux joueurs que l’Île bougeait dans le temps deux ans avant les téléspectateurs (et c’était bien son seul mérite, avec celui de faire gonfler de 1000pts les gamerscore).

Une promesse de background travaillé et d’impact dans le jeu des choix et des actes du joueur. On me garantit donc qu’un village tout entier ne voudra plus ma mort pour avoir tué un poulet il y a des mois alors que je viens de sauver le monde de la destruction draconique.

Sinon, on peut aussi arrêter de comparer les jeux de rôle directifs à ceux de Bethesda.

3) Un système de combat inspiré des meilleurs

Le gameplay des combats avec pause utilisé dans le jeu est inspiré de celui de l’immense Kotor (Knights of the Old Republic, que je vous conseille vivement de (re)jouer). Le but des développeurs était de proposer un RPG stratégique et non un « action-rpg » comme c’est la mode.  Et de ne prendre aucun risque en se basant sur un système qui a fait ses preuves, apparemment. Surtout qu’entre « Blood Bowl » et « Pro Cycling Manager », les développeurs de Cyanide savent qu’ils sont bons dans le domaine de la stratégie.

Le mécanisme de Kotor s’inspirait pour sa part de celui du mythique Baldur’s Gate, précédent joyau de BioWare.

4) Une adaptation aux visuels de la série

Le jeu est en développement depuis presque trois ans, soit bien avant que la série de HBO ne soit diffusée et ne remporte un énorme succès. Sachant que la plupart des joueurs auraient la série télévisée en tête, Cyanide a repoussé la sortie du jeu afin d’adapter certains décors et personnages à ceux de la série, pour que les téléspectateurs retrouvent leur marque.

5) Un jeu adulte


Les deux héros jouables, un prêtre rouge et un garde de la nuit, sont aguerris et usés. Tout comme les livres, le jeu n’est pas destiné à un jeune public mais à des adultes.

On vous parle d’un jeu “adulte”, alors forcément vous avez pensé à ça, petits polissons.

6) Une bonne durée de vie

Une bonne durée de vie ne correspond pas forcément à une longue durée de vie. Lorsqu’on nous propose cent heures de jeu mais que la moitié doit être passée à pêcher ou à casser des cailloux à la pioche  (j’ai un jeu en tête, je ne peut pas le « NiEr »), c’est une durée de vie faussement rallongée (ou comme les skultulas d’or d’Ocarina of Time). Cyanide nous annonce trente heures de jeu, quarante si l’on souhaite terminer le jeu de fond en comble. Et en nous promettant qu’aucune quête secondairene nous demandera « d’aller chercher un chat dans un arbre ».

7) L’occasion de tuer des Lannister

Rien n’est promis de ce côté-là, mais avouez que l’idée de botter des fesses Lannister est bien tentante, non ?

Souriez Cersei, Joffrey et autres Jaime… Souriez tant que vous le pouvez !

Au même nombre que les sept dieux de Westeros, voici donc pourquoi j’attends le 15 mai avec impatience… Cela vous laisse aussi le temps de finir de visionner la série, de lire les livres ou d’essayer “Game of Thrones genesis”