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Next-Gen: l’apocalypse vidéoludique !
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autre
  Dossier
réalisé par
Evil
 
 

Avec la prochaine génération de consoles annoncée pour fin 2013, une levée de boucliers sans précédent secoue le milieu des joueurs.  De simples petites rumeurs fracassantes « twittées » qui ont fuité de chez Microsoft auront suffi à mettre le feu aux poudres.

Attention ce dossier a été réalisé sur des suppositions non encore officiellement confirmées de la part de Microsoft et de Sony !

Les rumeurs annonces l’apocalypse vidéoludique : Microsoft bloquerait les jeux d’occasion et obligerait tous les utilisateurs XBOX à avoir  une connexion permanente à internet !  Sony n’a pas encore totalement balayé cette hypothèse de son côté pour le moment. De plus, selon les dires, si la future XBOX se retrouve déconnectée plus de 3 minutes du net, la session de jeu s’arrête purement et simplement ! De quoi énerver, en sachant qu’énormément de joueurs ne bénéficie pas forcement de l’infrastructure nécessaire pour s’offrir un confort de jeu optimal. Tout le monde ne vit pas en ville.

Quelles en seront les conséquences ?


Avec une connexion internet permanente, tout à chacun subira une surveillance encore plus accrue de ses faits et gestes, de sa façon de consommer et de ses habitudes de joueur. Ces précieuses données recueillies, cibleront encore mieux la publicité et le marketing. Beaucoup l’ignore mais actuellement avec la PS3 et la XBOX 360, des données sont automatiquement prélevées et expédiées aux fabricants dans une moindre mesure. Certaines de ses infos servent à améliorer certains titres ou mieux cibler les futurs DLCs et micropaiements proposés. Le système garantira aussi au constructeur que le jeu lancé est bien lié au compte de son utilisateur, empêchant ledit jeu d’être revendu en occasion telle que la suite bureautique Office 2013 le fait actuellement sur PC. Un soft, un compte, une seule console ! Le problème de transfère de licence vers une nouvelle machine risque d’être une grosse difficulté au cas où le matériel lâcherait ! Sony pour le moment semble plus ouvert que son concurrent américain sur ce point. 

DLCs et micotransactions

L'avenir vidéo-ludique s'oriente malheureusement sur les thèmes "vache à lait et location". Les jeux achetés en ligne ne nous appartiennent plus vraiment. Pourquoi ? Car il s'agit plus d'une sorte de location à durée indéterminée que d’un achat de bien.  Le problème est que le jour où les éditeurs décideront de couper les serveurs, les investissements acquis seront vite perdus et inutilisables tel des feux d'artifices mouillés. Le souci vient que les jeux téléchargés demandent une clé de validation, liée au profil du joueur. Si la connexion avec le serveur n’est plus disponible ou que le titre a été retirer du catalogue online, il sera tout simplement impossible de lancer le jeu.  

Le futur des jeux vidéo ne sera plus que de la micro transaction virtuelle bien réelle pour le porte-monnaie. Nous allons en effet bien rire quand il faudra payer pour obtenir tel ou tel item pour passer un boss ou encore pour gagner une clé qui ne peut être qu'achetée, afin de passer une porte pour accéder au bout d'un jeu et en voir sa vraie fin. Pire imaginons des heures de « level up » dans un RPG dans le vide, interminable, car les développeurs auront intégrés une gestion du temps dignes des « free 2 play » à la facebook !  Pour ne pas rester bloqué dans le jeu, les plus « riches » pourront se booster via un petit paiement et ainsi s’économiser des heures de session inutiles. Dead Space 3 en est le parfait pionnier et Halo 4 ne va pas tarder à rajouter du contenu payant !

Rétrocompatibilité vous rêvez !

Vous avez acquis des tonnes de jeux sur votre PS3 et XBOX 360 ? Vous ne pouvez pas vivre sans votre quadrilogie Gears of Wars ? Oubliez la rétrocompatibilité ! Les fabricants ont trouvé une solution bien plus lucrative. Via les boutiques virtuelles, ils vont vous proposer de les racheter, histoire de vous faire repasser une seconde fois à la caisse et de surfer sur la vague de nostalgie qui vous anime.

Conclusion :

Ne blâmons cependant pas tout de suite les géants de l’industrie qui ne font que suivre une logique capitaliste qui s’émancipe avec l’évolution du marché. Pour citer Dorian du 3615 Usul : Fric = Poignons, Poignons = Fric. Une logique commerciale qui trouve grâce aux yeux des actionnaires et des conseils d'administration des sociétés modernes de jeux vidéo.  Le coupable ? C’est  nous les joueurs qui laissons les choses bouger dans ce sens en acceptant de payer pour des faux biens. En démocratisant les jeux vidéo à tout à chacun, l’industrie a trouvé une oreille attentive auprès de la ménagère qui est prête à dépenser un bras pour faire fructifier sa ferme virtuelle sur facebook.

Gamer for ever


Il est loin le temps où le petit développeur nous sortait, de son garage, un jeu juste pour nous faire plaisir. Il est loin le temps où l’on se retrouvait entre potes devant un bon jeu, à taper des délires sur Street Fighter 2 en mangeant des chips et en organisant des tournois de chambre à coucher ! Maintenant nos amis sont dans le cloud ! Le temps de l’insouciance et terminé place à individualisme et au capitalisme sauvage. A méditer.